Paru en 1994, ce second disque de la famille Basily reste encore très marqué par le style du Trio Rosenberg. Poppy, encore tout jeune guitariste swingue déjà comme un beau diable, avec une technique impressionnante, même si les idées sont parfois un peu répétitives. Par la suite il développera un style plus personnel et plus imaginatif.
Epaulé par son frère Tucsi tout aussi virtuose au violon, la famille déroule les standards : du Django qu’on entend assez peu comme Micro et Nuits de St Germain des Prés pris tout deux à des tempi très enlevés (mais c’est un peu la règle, surtout avec Micro...), des classiques éternels comme Sweet Georgia Brown, Limehouse Blues, Honeysuckle Rose, Pent-up house ou Les feuilles mortes, et quelques originaux dont la charmante valse Walztari et la très "stochelienne" Bossa marina.
Par contre, on oubliera vite les deux derniers morceaux issus d’une session différente, plus "dance" que "swing", dégoulinants de mauvais synthés, de percussions artificielles et qui n’ont rien à faire là !