C’est avec ce disque paru en 1996 qu’Häns’che Weiss inaugure sa nouvelle formation limitée au plus simple appareil après le départ de son neveu Martin Weiss... le duo guitare/contrebasse.
Häns’che Weiss porte alors fièrement ses 45 ans et une déjà belle carrière derrière lui : Schnuckenack Reinhardt, son propre Quintet avec Titi Winterstein, puis le trio de l’Häns’che Weiss Ensemble avec Martin Weiss... On le voit, le guitariste, au fil des ans, tend vers l’épure et la simplicité.
Soutenu efficacement par la contrebasse de Vali Meyer, Mr Weiss peut alors laisser libre court à son imagination et à son feeling. Sur des standards de Fats Waller, de Cole Porter ou de Joseph Kosma comme sur ses propres compositions, il joue de manière très détendue ; son style a d’ailleurs beaucoup changé depuis ses débuts chez Schnuckenack. Ayant définitivement abandonné la Selmer à pan coupé pour une Gibson archtop, son jeu gagne assurément en richesse avec une multiplicité d’accords de passage évoquant parfois Joe Pass et un drive pouvant rappeler Montgomery, tout en conservant cependant quelques réminiscences incontournables du style de Django (attaque, virtuosité, octavos...)
Ce mélange des genres est toujours des plus plaisant.
1. Präsentation 0’32
2. Les feuilles mortes (Prévert/Kosma) 5’47
3. On a clear day (Lane/Lerner) 6’51
4. Hommage à Hojok (H. Weiss) 2’51
5. Ain’t misbehavin(F. Waller) 6’55
6. Polka dots and moonbeams (Burke/van Heusen) 9’21
7. What is this thing called love (C. Porter) 3’42
8. Flowers (H. Weiss) 8’22
9. Vis à vis (H. Weiss) 3’40
10. Nuages (D. Reinhardt) 6’16
Produit en 1996.