Arrivé assez tardivement au jazz manouche, il va vite s’imposer comme une figure montante de ce style. Imprégné du style de Biréli, il va s’ouvrir à des univers plus modernes. Maitrisant une grande technique, on lui reproche parfois d’être froid dans son interprétation... Laissons faire le temps. C’est une des figures à suivre de près dans ce style.
Né le 29 avril 1985, c'est à l'âge de 12 ans qu'Adrien Moignard apprend la guitare en autodidacte. Il trouve ses premières influences dans le blues/rock et se produit très vite au sein de différents groupes, sur diverses scènes et en studio. La découverte de la musique manouche et de Django Reinhardt le conduisent à s'ouvrir à un répertoire plus jazz et ainsi, dès 2002, il participe à de multiples manifestations au cours desquelles il rencontre et joue avec Samson Schmitt, Serge Krief, Ninine Garcia, Christophe Lartilleux, Ritary Gaguenetti, Tchavolo Schmitt… A cette époque on le voit dans la majorité des boeufs et rencontres de la capitale.
Puis il se produit principalement au sein de l'ensemble Zaïti avec Mathieu Chatelain à la guitare rythmique et Jérémy Arranger à la contrebasse. Il participe également à d'autres projets musicaux avec le guitariste/violoncelliste Sébastien Giniaux, le complice des boeufs, les violonistes Costel Nitescu ou Alexandre Cavalière, l'accordéoniste René Soppa, Sylvain Fantino et le groupe bordelais Gipsy Color…