Sur ce joli disque, Mandino Reinhardt nous prouve une fois de plus qu’il est un musicien distingué, classieux mais pas classique, privilégiant l’inspiration à la démonstration technique. Les nombreuses compositions sont magnifiques, et non dénuées d’une certaine noblesse typiquement rabouine...
Sony Reinhardt vient ponctuer délicieusement l’album de chansons en romanès d’une voix douce et inspirée, et on découvre avec plaisir un violoniste d’exception en la personne de Costel Nitescu. Le tout dans une ambiance particulièrement sereine et détendue.
Un joli disque, donc, à écouter à l’ombre d’un peuplier, les pieds dans l’eau en attendant que ça morde... Tranquille.
1. Choukar Gaïga (M. Reinhardt) 3’01
2. Garsïk (M. Reinhardt) 2’07
3. Porto Cabello (D. Reinhardt) 4’21
4. Blue Drag (F. Allen) 4’44
5. The Gypsy (B. Reid) 3’40
6. Stompin’ At Decca (D. Reinhardt/S. Grappelli) 3’34
7. Pas Encore (M. Reinhardt) 5’46
8. Kambèlem (M. Reinhardt) 4’28
9. Laura (Mercer) 5’14
10. Swing Guitar (D. Reinhardt/S. Grappelli) 4’53
11. Davïdo (M. Reinhardt) 5’21
12. Digo O Divès (M. Reinhardt) 2’52
Enregistré à Omega Studio, Geispolsheim du 7 au 10 janvier 2004
Sony et Mandino Reinhardt jouent sur des guitares Jean-Marc Perrin