Un phrasé viril, on le sent dans les roulements à la Tchavolo, une attaque musclée, pour jouer des phrases très mélodiques, posées... Bref on sent un jeu plein d’émotion prêt à exploser. La musicalité au service du swing, voilà un choix bien respectable. Les morceaux et les arrangements restent quand même très classiques et proches de la majorité de ce que l’on entend en ce moment, mais le son est là. Un son "historique" très sec, puissant. Steeve Laffont ne prend aucun risque, mais son jeu en impose de lui-même, sans exagération il nous raconte son histoire alors écoutons le !
PS : Dommage de reprendre note à note le solo de Django sur "Ill see you in my dream", même si c’est surement un des plus beaux solos exécuté par le maître. On aurait aimé entendre une version plus personnelle sur un premier disque. Hommage, ok, ok.