Voici un album et un musicien plein de mystère ! Même si le dos du vinyle nous précise que Stchawo est mondialement connu, difficile d’en savoir plus. Heureusement, notre ami Alain Antonietto qui connait tout le monde a éclairé un peu notre lanterne. Le "garçon" en question (tchavo=garçon...) est un Wanterstein, et il joue avec Latcho Wanterstein et son frère Mounette . Le bassiste se nomme Béro Wandrestein (notez la subtilité entre les deux "stein"... Ah, ces noms manouches...!) Quand Antonietto demanda à Stchawo qui était le violoniste et le flûtiste, il lui fut laconiquement répondu : "c’étaient des sédentaires"... Point !
Pour ce qui est du son on peut dire qu’il est de la lignée "des Manouches" de la Chope des Puces. Pas le swing mitraillette d’aujourd’hui, mais le swing à l’ancienne, qui sent le hérisson, avec le son du Stimer légèrement saturé baigné dans une réverbe à ressort.
Voici le texte du dos de l’album :
“La grande famille des "Manouches" qui parcoure le monde entier, se rassemble tout les ans, au mois de mai, pour célèbrer leur pélerinage aux Saintes-Maries-de-la-mer (Camargues), leur grande fête.
Parmi eux, le grand guitariste mondialement connu Stchawo, est heureux de présenter son premier enregistrement qu’il vient d’éffectuer pour la marque DISCARA. Vous remarquerez la virtuosité de l’artiste, remplie de nuances et de sensibilité.
Pour vous, il a choisi un répertoire se rapprochant de son illustre aîné Django Reinhardt.
Quelques titres connus des mélomanes : Lady be good, Sweet Georgia Brown, Nuages...}"
Face A
1. Djangology (Django Reinhardt) 3’57
2. Belle rose (Stchawo) 3’40
3. I can give you anything but love (Fields MacHugh) 3’38
4. Nuages (Django Reinhardt) 3’54
5. What is thing called love (Cole Porter) 3’28
6. Tea for two (V.Youmans) 4’18
Face B
1. Les yeux noirs (Traditionel) 4’34
2. Lady be good (Gershwin) 3’49
3. Out of nowhere (Green - Edward Heynan) 5’24
4. Sweet georgia brown (Bernie Pikard Casey) 3’25
5. Confessin’ (Dougherty Reynolds) 4’28
6. Daphné (Django Reinhardt) 3’57
Merci à Micky et à Alain Antonietto pour ses précieuses précisions.