Venu de Suisse, le swing de ce fils de pasteur évangéliste fait mouche pour ceux qui recherchent le son issu de la tradition. Pas d’esbrouffe, mais des mélodies et ce petit je ne sais quoi qui fait chanter les guitares. Ce supplément d’âme que recherchent les apprentis musiciens de swing, mais qu’il est impossible de trouver dans les livres. Ce petit fil invisible qui anime le pied sur les contre-temps de la musique. Car c’est la maitrise du son et du rythme qui caractérise le jeu de Dany Bittel. La version de "venez donc chez moi" est à ce titre un bel exemple. Dans la même veine Denis Maffli au violon, vient donner le contre point parfait à la guitare. On retrouve sur trois titres la guitare électrique de Christian Escoudè.
Du bel ouvrage, réglé comme un pendule... Suisse bien sûr.