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Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78

publié le 14 mai 2009
par cristof

Le festival de Samois s’approche à grand pas et pour patienter voici une vidéo de Maurice "Gros chien" Ferret et de Joseph "Babagne" Pouville de passage à Samois en 1978.

Maurice Ferret joue sur une Favino grande bouche avec Stimer et Joseph Pouville sur une Gibson ES 125 à Samois en 1978 interprétant "I Can't Give You Anything But Love".

La vidéo a été intégré au bio de Maurice Ferret et Joseph Pouville.


Réagissez à cet article !

Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78 , par Walter Lechner, le 31 05 2009

With great pleasure I discovered this Video on www.djangostation.com
I have actually filmed myself one night
at the Clairon but cannot find the Video.
I actually have the 2 records which were sold by Maurice and Joseph signed by both of them. What a nice time we spent there evening for evening.
Walter from Austria



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Joli témignage , par cristof, le 20 05 2009

Bonjour

Merci Spatzo pour ce beau témoignage !

cristof



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78 , par spatzo, le 20 05 2009

Maurice disait souvent à qui voulait l’entendre qu’il était l’un des seuls gitanes à n’avoir pas de surnom.

Peut-être ce "gros chien" ne lui plaisait tout simplement pas... Quant à Joseph, le surnom de "Babagne" ou "Bagnus" (dixit Maurice) lui venait du fait qu’étant enfant il était souvent habillé avec un costume à rayures. Un autre était appelé "Cagnotte" parce qu’il avait un jour avalé une pièce.

Ce qui est certain c’est que Maurice Ferret était un grand musicien, sa façon unique d’interpréter les thèmes et d’improviser par petites phrases qui corrigeaient et précisaient sa pensée.
Il improvisait comme il parlait c’est-à-dire d’une façon séduisante. C’était, pour le dire comme Alain Antonietto, un "charmeur". Il avait fait sienne la recommandation reçue directement de Django lui-même sur l’importance de se faire un style et lui il avait son style à lui, immédiatement reconnaissable dès la deuxième note.

Son coup de médiator sur le Stimer qui faisait résonner la reverb de son ampli Fender, fait encore écho dans ma mémoire. Ses triplets sur la même note joués par un rapide balayage de trois doigts (321) était également unique ou encore ses phrases en doubles octaves sur les cordes de mi (6ième et chanterelle). C’était comme Martial Solal un expert dans l’art de retourner la même phrase dans tous les sens en créant avec les mêmes notes des phrases toujours différentes.

Il y avait aussi chez lui une grande maîtrise dans l’art de l’appoggiature, notes glissées, répétées, vibratos, etc...

Si d’aventure Maurice était un gros chien il appartenait sans doute à la catégorie des Saint-Bernard tant son désir et sa capacité d’aider les guitaristes en herbe était effective. Beaucoup ont en fait bien vite oublié que Maurice les a si souvent invités à faire le boeuf au Clairon, ce qui, souvenons-nous, n’était pas une mince affaire.

Maurice Ferret amoureux du jazz tout comme Joseph d’ailleurs, a toujours dit qu’il faisait de la "variété". Il citait d’ailleurs volontiers cet épisode savoureux sur un concert donné en Hollande. Appelés à faire du "Jazz" il se prépare avec Joseph pendant 15 jours, assis dos-à-dos pour "ne pas se tromper" et ils arrivent au jour-dit fins prêts. Au moment de monter sur scène l’organisateur les interpelle et leur dit "J’ai une idée magnifique : alors vous entrez en scène en jouant La Foule", Maurice se tourne alors vers Joseph et lui dit : "Tu vois Joseph on va encore faire de la variété..."

A la fin de sa vie Maurice avait encore une grande envie de découvrir le Jazz, il voulait jouer beaucoup de morceaux qu’il entendait à la radio comme "Le Bateau Chinois" alias "On a Slow Boat to China" ou encore "Jordu" abandonnant volontiers "Steack Frites" alias "Take Five" à son triste sort.

Il considérait la mort à juste titre comme une injustice.



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Joli témignage (20 05) , par cristof

Bonjour

Merci Spatzo pour ce beau témoignage !

cristof



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78 , le 19 05 2009

Quel bonheur, quel plaisir de revoir Maurice. C’est très émouvant car à l’époque je frequentais régulièrement "Le clairon des chasseurs" place du Tertre. J’ai même pris des cours avec lui à son domicile rue Raymond Losserand. C’est dire si je suis ému de le revoir filmé dans ces années là. Merci beaucoup.
Thierry



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78 (31 05) , par Walter Lechner

With great pleasure I discovered this Video on www.djangostation.com
I have actually filmed myself one night
at the Clairon but cannot find the Video.
I actually have the 2 records which were sold by Maurice and Joseph signed by both of them. What a nice time we spent there evening for evening.
Walter from Austria



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78 , par cristof, le 17 05 2009

Ca c’est de l’info précise.

Merci



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78 (20 05) , par spatzo

Maurice disait souvent à qui voulait l’entendre qu’il était l’un des seuls gitanes à n’avoir pas de surnom.

Peut-être ce "gros chien" ne lui plaisait tout simplement pas... Quant à Joseph, le surnom de "Babagne" ou "Bagnus" (dixit Maurice) lui venait du fait qu’étant enfant il était souvent habillé avec un costume à rayures. Un autre était appelé "Cagnotte" parce qu’il avait un jour avalé une pièce.

Ce qui est certain c’est que Maurice Ferret était un grand musicien, sa façon unique d’interpréter les thèmes et d’improviser par petites phrases qui corrigeaient et précisaient sa pensée.
Il improvisait comme il parlait c’est-à-dire d’une façon séduisante. C’était, pour le dire comme Alain Antonietto, un "charmeur". Il avait fait sienne la recommandation reçue directement de Django lui-même sur l’importance de se faire un style et lui il avait son style à lui, immédiatement reconnaissable dès la deuxième note.

Son coup de médiator sur le Stimer qui faisait résonner la reverb de son ampli Fender, fait encore écho dans ma mémoire. Ses triplets sur la même note joués par un rapide balayage de trois doigts (321) était également unique ou encore ses phrases en doubles octaves sur les cordes de mi (6ième et chanterelle). C’était comme Martial Solal un expert dans l’art de retourner la même phrase dans tous les sens en créant avec les mêmes notes des phrases toujours différentes.

Il y avait aussi chez lui une grande maîtrise dans l’art de l’appoggiature, notes glissées, répétées, vibratos, etc...

Si d’aventure Maurice était un gros chien il appartenait sans doute à la catégorie des Saint-Bernard tant son désir et sa capacité d’aider les guitaristes en herbe était effective. Beaucoup ont en fait bien vite oublié que Maurice les a si souvent invités à faire le boeuf au Clairon, ce qui, souvenons-nous, n’était pas une mince affaire.

Maurice Ferret amoureux du jazz tout comme Joseph d’ailleurs, a toujours dit qu’il faisait de la "variété". Il citait d’ailleurs volontiers cet épisode savoureux sur un concert donné en Hollande. Appelés à faire du "Jazz" il se prépare avec Joseph pendant 15 jours, assis dos-à-dos pour "ne pas se tromper" et ils arrivent au jour-dit fins prêts. Au moment de monter sur scène l’organisateur les interpelle et leur dit "J’ai une idée magnifique : alors vous entrez en scène en jouant La Foule", Maurice se tourne alors vers Joseph et lui dit : "Tu vois Joseph on va encore faire de la variété..."

A la fin de sa vie Maurice avait encore une grande envie de découvrir le Jazz, il voulait jouer beaucoup de morceaux qu’il entendait à la radio comme "Le Bateau Chinois" alias "On a Slow Boat to China" ou encore "Jordu" abandonnant volontiers "Steack Frites" alias "Take Five" à son triste sort.

Il considérait la mort à juste titre comme une injustice.



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Joli témignage (20 05) , par cristof

Bonjour

Merci Spatzo pour ce beau témoignage !

cristof



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78 , par JMP, le 17 05 2009

Ces images ont été tournées le dimanche 21/05/78 lors de la 3ème édition du festival de Samois/Seine qui célébrait le 25ème anniversaire de la disparition de Django. Au même programme ce jour là : Joseph Reinhardt, Hal Singer, Bill Coleman, Michel de Villers, Raphaël Faÿs, Boulou & Elios Ferré, Sugar Blue, Svend Asmussen, Alby Cullaz, Toninho Ramos, Jacques Mailhes, Chatou Garcia...Michto Samois ! JMP



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78 (17 05) , par cristof

Ca c’est de l’info précise.

Merci



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Samois 78 (20 05) , par spatzo

Maurice disait souvent à qui voulait l’entendre qu’il était l’un des seuls gitanes à n’avoir pas de surnom.

Peut-être ce "gros chien" ne lui plaisait tout simplement pas... Quant à Joseph, le surnom de "Babagne" ou "Bagnus" (dixit Maurice) lui venait du fait qu’étant enfant il était souvent habillé avec un costume à rayures. Un autre était appelé "Cagnotte" parce qu’il avait un jour avalé une pièce.

Ce qui est certain c’est que Maurice Ferret était un grand musicien, sa façon unique d’interpréter les thèmes et d’improviser par petites phrases qui corrigeaient et précisaient sa pensée.
Il improvisait comme il parlait c’est-à-dire d’une façon séduisante. C’était, pour le dire comme Alain Antonietto, un "charmeur". Il avait fait sienne la recommandation reçue directement de Django lui-même sur l’importance de se faire un style et lui il avait son style à lui, immédiatement reconnaissable dès la deuxième note.

Son coup de médiator sur le Stimer qui faisait résonner la reverb de son ampli Fender, fait encore écho dans ma mémoire. Ses triplets sur la même note joués par un rapide balayage de trois doigts (321) était également unique ou encore ses phrases en doubles octaves sur les cordes de mi (6ième et chanterelle). C’était comme Martial Solal un expert dans l’art de retourner la même phrase dans tous les sens en créant avec les mêmes notes des phrases toujours différentes.

Il y avait aussi chez lui une grande maîtrise dans l’art de l’appoggiature, notes glissées, répétées, vibratos, etc...

Si d’aventure Maurice était un gros chien il appartenait sans doute à la catégorie des Saint-Bernard tant son désir et sa capacité d’aider les guitaristes en herbe était effective. Beaucoup ont en fait bien vite oublié que Maurice les a si souvent invités à faire le boeuf au Clairon, ce qui, souvenons-nous, n’était pas une mince affaire.

Maurice Ferret amoureux du jazz tout comme Joseph d’ailleurs, a toujours dit qu’il faisait de la "variété". Il citait d’ailleurs volontiers cet épisode savoureux sur un concert donné en Hollande. Appelés à faire du "Jazz" il se prépare avec Joseph pendant 15 jours, assis dos-à-dos pour "ne pas se tromper" et ils arrivent au jour-dit fins prêts. Au moment de monter sur scène l’organisateur les interpelle et leur dit "J’ai une idée magnifique : alors vous entrez en scène en jouant La Foule", Maurice se tourne alors vers Joseph et lui dit : "Tu vois Joseph on va encore faire de la variété..."

A la fin de sa vie Maurice avait encore une grande envie de découvrir le Jazz, il voulait jouer beaucoup de morceaux qu’il entendait à la radio comme "Le Bateau Chinois" alias "On a Slow Boat to China" ou encore "Jordu" abandonnant volontiers "Steack Frites" alias "Take Five" à son triste sort.

Il considérait la mort à juste titre comme une injustice.



Vidéo de Maurice Ferret & Joseph Pouville - Joli témignage (20 05) , par cristof

Bonjour

Merci Spatzo pour ce beau témoignage !

cristof



Le(s) mot(s) clé(s) associé(s) à l'article :
  Maurice Ferret- Maurice Ferret [ Leader ]
  - Favino [ luthier ]
  - Joseph Pouville [ Musicien ]
  - Samois sur Seine [ Festival ]

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