Philippe Guignier
Autodidacte de la guitare, j’entends par hasard Django Reinhardt, duquel je ne connaissais strictement rien, au début des années 80.
Je ne connaissais rien du jazz non plus, et c’est à tâtons, en écoutant des disques, ceux de Django, puis d’autres, que je me suis initié, à la musique, au jazz et à la guitare.
J’ai débuté en « orchestre » dans les années 90 , grâce à Bernard Antherieu, pilier du jazz Nîmois, aux cotés de Guy Labory, Aimé Barral, et Alain Rattier, chefs d’orchestres de la région.
Au fil des années, diverses rencontres, dont celle d’Eric Luter, le fils de Claude, m’ont permis d’explorer des horizons géographiques plus larges.
Mais c’est surtout ma rencontre avec Léo Slab, grand musicien, violoniste de « la grande époque », compagnon de Joseph Reinhardt, Henri Crolla ou Matelo Ferret et qui est devenu depuis ma seconde grande influence avec Django, qui m’a vraiment mis le pied à l’étrier.
Avec Léo, nous avons joué, à Samois, le prestigieux festival Django, mais aussi à Marciac, et enregistré un CD, « la Roulotte » en 2000.
Après cela, Léo étant disparu, j’ai travaillé avec Jean François Bonnel et L’accordéoniste Fabienne Dondard , collaboratrice des « Primitifs du Futur » dans le Nany Swing qui a produit un cd intitulé « De Paris à Rio », en référence à une autre de mes musiques favorites, le choro brésilien.
(source : christinelutz.fr) |