D’abord..., pardon Mesdames pour cette pochette un peu olé-olé, un peu macho, mais qui se marie tellement bien avec les deux différentes éditions du Guitare Party de Tchan Tchou !
Les Briaval grandissent donc... et semblent avoir les hormones qui les tracassent ! Coco n’a toujours pas lâcher sa Gibson ES-175 pour une Selmer, et malgré un répertoire plutôt rock et slow (comme le soulignent joliment les indications de pochette), le phrasé et l’attaque restent dans le vocabulaire manouche. Par contre, l’ajout d’un sax ténor et d’un orgue un peu gnan-gnan font vieillir prématurément les titres sur lesquels ils interviennent !
Quant à l’Hommage à Django en extrait, il justifie à lui seul la chronique de l’album dans cette rubrique ! Au fait..., vous avez vu qu’il y a un titre qui s’appelle Boulite et Pinpin... cool, ça, Boulite et Pinpin ! Je donnerais cher pour savoir d’où ça vient.
Face A :
1. Amoura - rock - (C. Briaval) 2’38
2. La Bande à Coco - rock- (R. Briaval) 3’12
3. Au Delà Des Mers (G. Briaval) 2’05
4. September In Paris - slow - (J.P. Mandonnet) 3’08
5. Memories of Django Reinhardt (C. Briaval) 2’15
Face B :
1. 10 Rue Chaptal - slow - (C. Briaval) 3’33
2. Route de Nuit - rock - (C. Briaval) 2’25
3. Boulite Et Pinpin - rock - (R. Briaval) 2’30
4. Pour Toi - slow - (Y. Lafa) 3’12
5. J’attends Toujours (C. Briaval/R. Giner) 2’40
Une citation apocryphe sur la pochette intèrieure me fait estimer avec beaucoup de réserves cet album à 1970 (toutes informations bienvenues !)