La zone :
Naissance le 1er mars 1912 à Paris. Il joue avec son frère aux terasses des cafés de "la zone" et dans les bals musettes.
1931 : apparait aux côtés de l'accordéoniste Louis Vola, le futur contrebassiste de Django, à "La Boîte à Matelot" de Cannes.
Vassal du grand frère ! :
1932-1933 : joue dans divers orchestres "Hot", notamment avec des pointures comme Arthur Briggs ou Coleman Hawkins. Remplace parfois son frère comme soliste.
1934 : accompagnateur officiel du Quintette du Hot Club de France. Il devient aussi, selon la fameuse formule de Delaunay "le vassal effacé du grand frère, le fidèle porteur de guitare, le pourvoyeur en cordes de rechange".
Des envies de liberté...
1937 : enregistre avec Bill Coleman. Il illustre, à la demande de Panassié et en compagnie du trompettiste Philippe Brun la poésie de Pierre Reverdy. Il quitte le quintette du Hot Club, joue dans les orchestres d'Aimé Barelli et d'Alix Combelle. Enregistre ses premiers soli (avec Viseur, Combelle, Rostaing,...).
1943 : enregistre sous son nom avec Claude Laurence (alias André Hodeir).
1947 : enregistre à la guitare électrique, dont il est l'un des précurseur, dans le Hot Four de Stéphane Grappelli.
1953 : raccroche sa guitare à la mort de son frère.
Le retour de Joseph :
1957 : reprend la guitare et tente d'achever la fameuse "Messe gitane" de Django.
1958 : tourne dans le film "Mon pote le gitan" et participe à sa bande originale avec Jacques Verrières. Enregistre un premier 25 cm, "Le quintette de Joseph Reinhardt joue Django" avec Pierre Ramonet au violon. Il apparait aussi dans le documentaire "Django Reinhardt" de Paul Paviot, et dans un court-métrage de J.C. Averty.
1961 : apparait dans "Paris-blues" de Martin Ritt.
1965 : enregistre deux LP en trio et en quintet avec le violoniste Vivian Villerstein. Il n'enregistrera plus jusqu'à sa mort en 1982.
1991 : John Larsen a l'excellente idée d'éditer chez Hot Club Records un "Live in Paris" inédit, enregistré en 1966 à Paris par Alain Antonietto. Joseph y est entouré de Jacques Montagne, Dingo Adel et Benoit Charvet.
(cette modeste biographie doit beaucoup aux écrits d'Alain Antonietto et de Patrick Williams que l'on remercie !)