Créé à Amiens en 1997 par le guitariste François Petit, cela fait déjà douze ans et quatre albums, si l’on compte bien, que Samarabalouf parcourt les routes de France, de Navarre et même d’Amérique en prêchant la bonne parole...
Petit rappel : ce drôle de nom de groupe est issu de la contraction du mot Samarobriva signifiant Amiens en latin et du verlan bal fou... Voilà pour situer les choses. Car François Petit, qui trouvait déjà que ce nom latin sonnait plutôt bien, avait aussi à cœur de faire danser les gens. En 2000, le groupe qui s’est fait la main lors de nombreux concerts en pays picard décide d’auto-produire ce premier album. Le personnel n’est pas celui que l’on connait aujourd’hui, puisqu’autour du soliste se retrouve sa femme Isabelle à la contrebasse et le guitariste rythmique Nicolas Ionas. D’autres changements auront lieu dans le groupe avant d’aboutir au trio actuel, mais ceci est une autre histoire.
Les influences musicales de Samarabalouf sont variées ; bien sûr, on entendra ici beaucoup de swing manouche au travers de la pompe et de l’attaque des notes, mais on retrouvera aussi dans cette musique décidément très stylée des influences arabo-andalouses, indiennes, musette et jazz... entre autre ! Et par dessus tout, les morceaux, très arrangés, possèdent tous une architecture comparables à celle de chansons, François Petit et ses camarades prenant plaisir à nous raconter à chaque plage une histoire, certes sans paroles, mais ô combien éloquente et expressive...
Samarabalouf persévèrera par la suite dans cette voie, même si les dernières expériences musicales du groupe, en live comme en studio semblent laisser plus de place au chant "instrumental" et au human box au travers de rencontres avec des artistes aussi fascinants que Nosfell ou les Fabulous Toubadors...