Avec Django’s Club, Moreno nous présente sa nouvelle équipe : Stéphane Teboul à la basse, Nikak à la pompe, François Richard à la batterie et Florin Gügülica (qui arrive de Roumanie) à la clarinette.
Le répertoire très varié est constitué de deux morceaux de Django (Place de Broukère et Blues mineur dans des interprétations originales), d’un titre de Schnuckenack chanté par le guitariste de sa voix de velours (Tchawo), d’un joli swing en hommage à sa femme, Marina, qui chantera à son tour sur Saré Patria, de deux boléros dont l’un signé Tchan Tchou, d’une chouette valse de Moreno (Lioubov valse en extrait), et de traditionnels russes (Ne te presse pas, Aven Romalé). De l’éclectisme, donc, le guitariste faisant même une incursion dans le classique avec une reprise surprenante des fameux Caprices de Paganini.
Point de vue jeu de guitare, Moreno fait... du Moreno, on ne vous apprendra rien ! L’accompagnement est exemplaire et bien ancré du côté de l’Alsace. Et en digne héritier de Tchan Tchou, le guitariste attaque ses chorus avec une énergie démente : main droite monstrueuse, roulés vertigineux, envolées de notes sauvages... ça chauffe.
Alors bien sûr, on l’a dit et on le dira encore, Moreno en fait parfois un peu trop... mais qu’est-ce que ça sonne !
1. Boléro à Tchan Tchou (P. Tchan Tchou Vidal)
2. Place de Brouckère (D. Reinhardt)
3. Lioubov valse (Moreno)
4. Tchawo (S. Reinhardt)
5. Blues en mineur (D. Reinhardt)
6. Boléro tzigane (trad.)
7. Caprice (Paganini)
8. Marina swing (Moreno)
9. Ne te presse pas (trad.)
10. Aven romalé (trad.)
11. Saré patria (trad.)
Produit en 2007.