Paru en 1977, cet album est rendu triplement magnifique par la présence de trois solistes de tout premier plan : Häns’che Weiss, Titi Winterstein et Lulu Reinhardt... Tous trois sont emblématiques de cette fameuse école allemande du swing initiée par Schnuckenack Reinhardt et qui eût son heure de gloire dans les années 70 outre-Rhin.
Même si ce n’est pas à mon goût le plus bel album du quintet (attention... c’est tout de même de la trrrrès grrrrande musique !), la présence de ces trois formidables improvisateurs le rend exceptionnel et particulièrement excitant. La présence du trompettiste Oskar Klein (qui accompagna Django en Suisse, mais à la guitare !) contribue d’ailleurs à l’originalité et l’enthousiasme du disque.
Cet album qui remportera le très prestigieux "Deutscher Schallplattenpreis" (grand prix du disque allemand) est par ailleurs le dernier du quintet sous cette forme. En effet, à l’issue, kleine Häns’che quittera le groupe pour suivre son propre chemin sous des horizons parfois moins traditionnels ; on y reviendra. Les quatre compères abandonnés décidèrent eux de ne pas en rester là ; réorganisés autour de Titi Winterstein, ils produiront dès l’année suivante le premier album du Titi Winterstein Quintett dont l’aventure ne faisait alors que commencer !
Face A :
1. Lulu Swing (trad.) 5’07
2. Ma première guitare (S. Distel) 3’46
3. Lass maro tschatschepen (H. Weiss/trad.) 5’25
4. Valse à Schwetzingen (H. Weiss) 2’21
5. Nota/Lassu csardas/Friss csardas (trad.) 3’13
Face B :
6. Lover come back to me (S. Romberg) 8’12
7. Swing valse (G. Viseur/B. Ferret) 2’03
8. String-brass-blues (O. Klein) 4’02
9. Sweet Lorraine (C. Burwell/L. Wright) 5’12
10. Sjerze djewuschki (trad.) 2’06
Enregistré du 24 février au 1er mars 1977 au studio Teije van Geest, Heidelberg (Allemagne)