Hum... Jolie pochette !
Ils sont pas peu fiers, les quatre fils du vent...! Et ils ont drôlement raison car encore une fois, faut bien l’avouer, ça joue sérieux et ils se la donnent grave.
Comme a son habitude, Koen de Cauter souffle nonchalament et non sans charme dans ses flutiaux (sax et clarinette) et pousse la chansonnette sur un très beau I surrender dear délicieusement sussuré.
Fapy a aussi ses habitudes, notamment celle de jouer toujours bien, de puiser son inspiration à la source djangoesque pour notre plus grande admiration et aussi celle de vous poser un p’tit son de guitare qu’on rêve tous d’avoir au moins un soir dans sa vie guitaristique (une Selmer, du talent et des doigts, ça aide).
Et dire que ce fabuleux guitariste s’est démené et mis en quatre pour enregistrer avec un vieux micro pourri d’avant guerre déniché dans quelque obscure brocante un autre album bien connu et chroniqué ici même, et tout ça pour soi-disant retrouver un son inimitable et unique... qu’il a toujours eû ! Ah,ah,ah... la belle affaire !